Quelque 200 000 familles belges possèdent une résidence secondaire. 140 000 de ces biens immobiliers sont situés sur notre territoire. Plusieurs facteurs expliquent ce choix.
Texte : Philippe Van Lil
Bonne rentabilité
C’est bien connu : le Belge a une brique dans le ventre. Et lorsqu’il investit dans une résidence secondaire, il le fait surtout en Belgique. Un tel bien immobilier constitue une diversification du patrimoine et une valeur dont il sait qu’elle continue d’augmenter en suivant l’inflation.
Autre avantage financier : sur le plan fiscal, certains mécanismes permettent de récupérer la TVA, ce qui est relativement unique pour un produit d’investissement d’un particulier. Enfin, il y a aussi le bénéfice des revenus locatifs : aujourd’hui, l’immobilier locatif offre une rentabilité moyenne de 3 à 6 %, autrement dit bien plus que les produits financiers ou bancaires classiques.
Proximité
La seconde résidence peut également être un achat réalisé par pur plaisir personnel afin de se rendre de temps à autre dans l’une des régions du pays. Que l’on opte par exemple pour la Côte belge, l’Ardenne belge ou les lacs de l’Eau d’Heure, tout acquéreur belge a l’avantage énorme, par rapport à des destinations lointaines, d’être proche de sa résidence principale… et aussi de limiter ses déplacements et son impact écologique !
Beaucoup d’acquéreurs décident d’opter pour un usage mixte de leur bien immobilier : par exemple, six semaines d’occupation personnelle par an en tant que propriétaire et le reste du temps pour une mise en location. Dans ce dernier cas, le fait d’être proche de sa résidence secondaire permet une gestion bien plus facile du bien.
A noter aussi que si l’on opte pour une mise en location, cette opération peut être confiée à des professionnels du secteur. Travaillant parfois avec des tour-opérateurs partenaires, ils peuvent tout prendre en charge : publicité et gestion du bien, accueil des locataires, état des lieux d’entrée et de sortie… bref, de quoi dégager du temps libre pour soi.