Adeline Moerenhout
Conseillère communication
Brugel
Il existe de nombreux comparateurs des prix de l’énergie. Recourir à ceux des régulateurs régionaux des marchés du gaz et de l’électricité offre une garantie complète de neutralité et de mise à jour.
Texte : Philippe Van Lil
Le consommateur a tout intérêt à comparer régulièrement les offres des différents fournisseurs de gaz et d’électricité. Les prix de l’énergie sont en effet très volatils. Ils varient en fonction de nombreux facteurs : tensions géopolitiques, vigueur de la demande internationale en énergie, politiques menées par les pays producteurs, actions commerciales des fournisseurs, etc.
Examiner les prix proposés au kW/h ou l’ampleur des frais fixes peut se faire à la réception de la facture annuelle ou de manière plus régulière. Adeline Moerenhout, Conseillère communication chez Brugel, la commission de régulation bruxelloise pour les marchés du gaz et de l’électricité, incite les consommateurs à se montrer proactifs : « En général, un tel examen permet d’épargner de 50 à 100 euros par an ! ».
Les contrats classiques liant consommateurs et fournisseurs peuvent être résilié à tout moment, moyennant un préavis d’un mois.
Des transitions fluides
Si bon nombre de consommateurs sont liés à un fournisseur en vertu d’un contrat classique d’une durée de trois ans, ils peuvent néanmoins le casser à tout moment, moyennant un préavis d’un mois.
« Les gens ont parfois un peu d’appréhension face aux démarches à effectuer, mais c’est en réalité très simple », assure notre interlocutrice. De fait, le nouveau fournisseur assure toutes les démarches auprès du gestionnaire du réseau de distribution, qui lui-même prévient l’ancien fournisseur.
Les relevés d’index et la transition se font de manière fluide, sans coupure pour le consommateur. Autre conseil : beaucoup de consommateurs s’imaginent qu’ils ont l’obligation de recourir au même fournisseur pour obtenir gaz et électricité. Il n’en est rien ! « Dans certains cas, il sera plus avantageux de s’adresser à deux fournisseurs différents », conclut Adeline Moerenhout