Comment identifier des produits bio authentiques ? C’est simple : référez-vous à la certification !
Texte : Philippe Van Lil
Depuis 1991, l’utilisation des termes « bio » ou « biologique » est encadrée par un règlement européen. Le «bio» couvre la production d’un produit, à la ferme par exemple, mais aussi toutes les étapes de transformation, son transport et sa mise en vente.
Il impose notamment des normes strictes en matière de bien-être animal, de pratiques culturales, d’utilisation de matières premières et d’additifs, de proscriptions de produits chimiques et d’OGM, etc.
Appellation contrôlée
« Bio » est donc une appellation contrôlée qui ne peut être employée qu’après certification par un organisme indépendant de contrôle agréé. En Belgique, il existe quatre organismes reconnus par les régions. Pour les produits préemballés, cette certification se traduit par la présence du logo européen et, en Belgique, de la mention BE-Bio 01, 02, 03 ou 04 – chaque chire identifie l’organisme de contrôle.
Ces organismes procèdent à des contrôles annuels obligatoires des producteurs et distributeurs, à la fois sur rendez-vous et de façon inopinée en fonction de l’évaluation des risques associés à chaque producteur. Par exemple, un champ bio est plus susceptible d’être contrôlé s’il est proche d’un champ conventionnel risquant de le contaminer.
Ne pas confondre « bio », « local » et « durable »
Marketing oblige, certaines marques ou enseignes de la distribution entretiennent parfois la confusion en aublant leurs produits de noms fantaisistes. Or, seul le label européen fait foi : les produits bio disponibles en grande surface sont certifiés de la même manière que ceux d’un petit producteur indépendant.
En outre, certains consommateurs assimilent le bio à l’agriculture durable ou à la production locale. Ce sont là des concepts bien diérents. Un fruit produit dans un verger des environs n’est pas automatiquement bio, par exemple. Ce n’est pas la localisation, mais bien le mode de production qui prime.