Connu pour sa bonne humeur communicative, le Chef cuisinier Julien Lapraille aborde la saison hivernale avec une philosophie claire : le retour aux sources. Loin des effets de mode, le chroniqueur de la RTBF plaide pour une cuisine traditionnelle et authentique.
Quand les jours raccourcissent et que la nuit tombe dès la fin d’après-midi, Julien Lapraille n’a qu’un remède… l’assiette ! Pour le chef, la cuisine d’hiver a une mission thérapeutique : « Ce sont des plats réconfortants qui font oublier le noir. » Exit les compositions complexes, place à la convivialité. Il évoque avec gourmandise un Parmentier de canard, revisité avec des légumes oubliés comme le topinambour ou le panais. « C’est ma cuisine du moment : simple, conviviale, à la portée de tout le monde. »
C’est ma cuisine du moment : simple, conviviale, à la portée de tout le monde.
Si Julien Lapraille aime « pimper » certaines recettes, son leitmotiv est sans appel : halte à la réinvention, place à la tradition ! « Vouloir sans cesse réinventer la roue est inutile. La cuisine moléculaire, beaucoup l’ont essayée, tous l’ont abandonnée. La cuisine de nos grands-mères, tout le monde l’a adoptée et elle sera toujours là », tranche-t-il.
C’est ma cuisine du moment : simple, conviviale, à la portée de tout le monde.
Intarissable sur les piliers du répertoire belge, il prend l’exemple d’une blanquette de veau : « Elle exige un départ à froid, un bouillon de légumes et une liaison finale hors du feu avec crème, jaune d’œuf et citron. » Vous préférez une carbonade ? « Elle ne peut se concevoir sans bière brune, pain d’épices et moutarde. » Pour cet hiver, le chef nous recommande encore se lancer dans un chou farci, « un plat rustique, facile à partager et qui incarne la générosité ».
Pour 2027, l’ancien candidat de Top Chef nous réserve encore de belles surprises culinaires en radio et en TV. Les Ambassadeurs, le 8/9, On n’est pas des pigeons… Comme à son habitude, il n’aura pas le temps de s’ennuyer. En cette fin d’année, nous confie-t-il, « j’aspire à des sourires et à un peu de tranquillité. Dans la vie comme en cuisine, l’essentiel réside souvent dans la simplicité. »