Humoriste, chroniqueur, présentateur du Grand Cactus sur la RTBF, mais avant tout auteur, Jérôme de Warzée l’admet sans ambages : « Je ne suis pas le type le plus lifestyle du monde ». Pour nous, il a néanmoins accepté de se livrer à l’exercice sur le thème imposé du jour : l’hiver. Pointes d’humour garanties…
© PHOTO : SHED MOJAHID
Qu’est-ce l’hiver évoque pour vous ?
Jérôme de Warzée : « Ma maman adore tout ce qui est nordique. Pendant des années, elle a d’ailleurs été importatrice de matériel de ski… et, forcément, elle nous a emmenés le plus souvent possible aux sports d’hiver. Mon problème, c’est que quand j’avais 16 ans, alors que nous étions en Suisse et qu’il y avait de basses températures absolument record cette année-là, je me suis gelé quatre doigts… à tel point qu’on a bien failli me les amputer ! Résultat : j’ai passé 15 jours à l’hôpital pour la régénerescence des cellules de mes doigts… et le froid n’est pas l’un de mes meilleurs amis ! »
Avez-vous un lieu de prédilection où vous rendre pendant l’hiver ?
J. D. W. : « Franchement, quand la température passe sous zéro degré… je reste entre quatre murs ! Je suis en outre plutôt un sédentaire ; je n’aime pas trop voyager. De plus, décembre est un mois particulièrement chargé côté travail ; toutes les équipes de la RTBF sont sur le pont pour les émissions de fin d’année et la reprise de la saison se fait très tôt en janvier. Vu qu’on prépare les émissions 15 jours à l’avance, il m’est déjà arrivé d’avoir des réunions de rédaction… le 1er janvier ! »
Les fêtes approchent… Vous n’oubliez tout de même pas de vous nourrir correctement ?
J. D. W. : « En aucune manière ! D’ailleurs, j’aime passer du temps en cuisine. Cela m’a toujours intéressé depuis mon plus jeune âge. En outre, c’est l’une des rares activités qui parviennent à me calmer. Comme tout bon Belge qui se respecte, je suis un grand fan des plats en sauce. Pour moi, une bonne entrecôte sauce béarnaise, avec des frites bien sûr, ça vaut tous les plats au homard du monde. Le crève-cœur – et aussi le crève-foie ! -, c’est qu’avec l’âge, je dois commencer à faire attention, surtout par rapport au poids. Je ne pourrais plus manger comme je le faisais à 30 ans, sans quoi… je ne pourrais plus sortir de chez moi ! »
Quand la température passe sous zéro, je reste entre quatre murs !
Qu’aimeriez-vous qu’on vous offre à Noël ?
J. D. W. : « Du temps… si possible ! J’aimerais écrire encore plus. Souvent, on a dix projets devant soi, mais pour avancer, on se met toujours à fond sur l’un ou l’autre, tout le reste devant être sans cesse repoussé. Et puis j’aimerais aussi passer plus de temps avec ma fille ; depuis qu’elle est à l’unif, on ne se voit plus que le week-end ou de temps en temps. Enfin, j’aimerais faire du sport… j’en ai vraiment besoin ! Pour le reste, je ne suis pas très matérialiste et on ne peut pas me faire plaisir avec une ‘bonne bouteille’… Je n’ai jamais bu aucun alcool de ma vie ! »
Quels sont vos projets pour 2025 ?
J. D. W. : « Il est un peu tôt pour en parler précisément, mais l’équipe du Grand Cactus travaille sur un gros projet. Je crois que les gens seront un peu surpris quand on le dévoilera… dans le bon sens, je l’espère ! J’aimerais aussi remonter un jour sur scène. Cela fait cinq ans que je ne l’ai plus fait. J’ai un projet scénique sur lequel j’ai travaillé l’été dernier, mais le Grand Cactus et la radio sont très chronophages. Je remonterai sur scène, promis, mais pas avant 2027. J’aimerais aussi écrire une pièce de théâtre, une nouvelle émission de télé, un roman…. Mais bon, il faut savoir raison garder. »
Du temps… c’est tout ce que j’aimerais qu’on m’offre à Noël.
Un mot de conclusion, histoire d’élever encore le débat ?
J. D. W. (s’étouffant de rire) : « Vous seriez bien le premier à compter sur moi pour élever le débat ! Je vous dirais bien qu’en cette période troublée, j’invite les gens à s’aimer les uns les autres. Mais pour moi qui me targue de toujours balancer de l’original, cela n’irait pas… Quelqu’un l’a déjà dit avant moi ! Et je ne voudrais pas qu’on aille encore dire que je me prends pour… Dieu ! »