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Maria Del Rio : « Tout est dans la tête ! »

À 45 ans, Maria Del Rio, animatrice de l’émission Good Morning sur Radio Contact tous les jours de la semaine de 6h à 10h, jongle entre les planches et le micro avec une énergie déconcertante… Tout en se consacrant à 100% à son fils. Son secret ? Avant tout, se sentir bien dans sa tête, et le reste suit !

Texte : Maria-Laetitia Mattern

On vous voit toujours rayonnante : qu’est-ce qui vous rend heureuse et positive au quotidien ?

« Avec les années qui passent, on réalise qu’être heureux ne passe pas forcément par la quête d’un bonheur absolu mais plutôt par des petits instants du quotidien. Quand mon fils rentre de l’école enthousiasmé par sa journée, quand je fais une nouvelle connaissance, quand je réalise qu’on est en bonne santé… Pour moi c’est ça le bonheur. »

Comment gérez-vous à la fois votre vie de mère et votre vie professionnelle très active ?

 « Mon fils reste ma priorité : dans tout ce que j’entreprends, j’essaye de l’inclure au maximum. Nous avons notre petit truc à nous : nous parlons de ‘remplir notre boîte à souvenirs’, des moments partagés ensemble. »

Mon petit truc à moi, c’est de me faire plaisir la journée mais de me contenter de quelque chose de très léger le soir.

« Nous sommes très complices. Récemment, pour un shooting à Paris, je l’ai emmené avec moi. Il m’accompagne souvent en coulisses, au restaurant, nous avons des fous-rires et passons des moments très forts à nous deux ! De plus, j’ai des horaires très matinaux et je peux donc me consacrer à lui les après-midi et le soir. »

« J’ai également conscience de la chance que j’ai d’être aidée : sans l’aide de ma maman, toujours disponible pour moi ou pour lui, ou de la nounou qui vient chaque matin à 5h30, je n’y arriverais pas… Ou en tout cas je devrais m’organiser autrement ! »

Quel sont vos trucs et astuces pour rester fit et jolie à 45 ans ?

« Je ne suis pas très structurée au niveau du sport ou de l’alimentation. Disons que ma vie est faite de sport au quotidien : je cours partout, je fais les choses à fond, je vis à du 100 à l’heure. Pour la rentrée, je me suis inscrite à une salle de sport, c’est la millième fois mais cette fois c’est la bonne ! »

« Par période, notamment lorsque je dois monter sur les planches, j’ai un véritable rythme de sportive, je veille à mon alimentation, à mon sport et à mes heures de sommeil. À côté de cela, j’ai des périodes où je ne fais pas du tout attention, je suis une vraie épicurienne et cela fait partie de mon bonheur et de mon bien-être. »

« Mon petit truc à moi, c’est de me faire plaisir la journée mais de me contenter de quelque chose de très léger le soir, comme une simple soupe avec une tartine. De cette manière, je me réveille légère, avec le sentiment de ne pas m’être gavée.»

Finalement, l’essentiel se passe dans la tête ?

 « J’en suis convaincue, et cela fait partie des choses qu’on réalise vraiment à 40 ans et qu’on ne réalisait pas à 20 ou 30. Tout se passe dans la tête et personnellement, je ne sais pas tricher à ce niveau-là : quand ça ne va pas, mon corps me le fait sentir. Dans ces phases-là, j’essaye de me reprendre en mains, de bien m’entourer pour me sentir mieux. »

Je pense qu’il est important de savoir au fond de soi ce qui nous fait du bien, de garder un équilibre et de prendre soin de soi.

J’ai aussi la chance d’avoir un métier qui me passionne et dans lequel je suis réellement épanouie. C’est un message que je veille à transmettre à mon fils pour plus tard : l’importance de trouver un métier pour lequel il sera heureux de se réveiller le matin ! »

Qu’est-ce que vivre sainement signifie pour vous ? 

« Avant tout, j’essaye de ne pas me restreindre à des règles contraignantes. Il y a déjà suffisamment de règles dans la vie pour se priver et se forcer ! Je pense qu’il est important de savoir au fond de soi ce qui nous fait du bien, de garder un équilibre et de prendre soin de soi, sans se priver pour autant. Il y a des périodes où je suis super bien dans mon corps avec deux kilos en trop, ou au contraire déprimée lorsque je tiens la ligne… À nouveau, c’est le mental qui prime ! »

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