L’Hippodrome de Wallonie a vu le jour il y a 25 ans, à l’initiative de la Fédération nationale du trot et de la Région wallonne. Destinées à l’entraînement des chevaux de compétition, aux courses et aux autres manifestations, les structures sont aussi accessibles aux amateurs désireux d’exercer une activité équestre qu’aux visiteurs. Contrairement à une idée reçue, les courses hippiques ne sont pas réservées qu’à une élite.
Seul champ de courses au sud du pays, l’Hippodrome de Wallonie est un lieu prestigieux qui accueille, une soixantaine de journées par an, près de 600 courses, dont de très grandes telles que le Grand Prix de Wallonie et le Grand Prix de la Toussaint. En Belgique, les courses de trot sont plus développées que les courses de galop, bien que depuis deux ans, ces dernières se dynamisent considérablement.
Un pôle d’excellence dédié au cheval mais pas seulement
Le site constitue un pôle d’excellence dédié au cheval avec, entre autres, la présence de deux écoles : une école internationale de maréchalerie et une école provinciale des métiers du cheval. Achille Cassart, CEO de l’Hippodrome de Wallonie depuis 1999, souhaite rendre accessible le spectacle des courses et y ajouter un esprit festif. Dès lors, l’accent est mis sur des journées familles ; l’accueil est privilégié et des animations gratuites sont offertes ; l’accompagnement du public est une priorité.
Lors de journées pédagogiques, les enfants apprennent à se familiariser avec nos activités et voient de l’intérieur le fonctionnement des courses.
Depuis janvier 2024, en marge des courses hippiques, des journées pédagogiques ont vu le jour et connaissent un grand succès. Achille Cassart précise : « Lors de ces visites exclusives, les enfants rencontrent les chevaux, les vétérinaires, les entraîneurs, les jockeys, les commissaires, ainsi que tous les métiers présents. Ils apprennent à se familiariser avec nos activités et voient de l’intérieur le fonctionnement des courses. Ils deviennent aussi d’excellents ambassadeurs du bienêtre équin, cher à nos yeux. »
Un programme de courses bien fourni
Le principal attrait d’un hippodrome, ce sont bien entendu les courses. Six journées-phares sont inscrites au programme des prochains mois. À noter : l’hippodrome de Mons offre un libre accès aux coulisses des courses hippiques, notamment aux écuries.
Le 8 août 2024 se tiendra la première étape du Tour européen du trotteur français. Réservé aux chevaux de race trotteurs français, ce circuit se déroule dans cinq pays européens et comprend cinq étapes et une finale. Le même jour, aura lieu la World Summer Cup Juniors, où des enfants âgés de 8 à 16 ans courront avec des poneys mis à disposition par des propriétaires belges. « Ils passeront sur l’hippodrome de Mons deux jours avant les courses pour faire connaissance avec leurs partenaires et découvrir la culture belge. »
Le 21 septembre se déroulera le spectaculaire Grand Prix de Wallonie, dont on fête le 25e anniversaire cette année. Il s’agit là de la seule course de groupe 1 en Belgique et de l’une des compétitions majeures en Europe. « Ce type de confrontations n’existe pas en Allemagne, en Hollande, en Suisse ou au Danemark, mais seulement en Italie, en Norvège, en Finlande, en Suède et France », se réjouit notre interlocuteur. « Cette compétition est tellement prestigieuse que tous les gagnants du Prix d’Amérique, soit le championnat du monde des trotteurs, y ont un jour participé. » Cette année, pour la première fois, le Grand Prix de Wallonie s’associe avec le Chant d’Eole ; les familles passeront un moment privilégié.
Encore quatre dates à retenir. Le 26 octobre, ce sera la finale du Tour européen du trotteur français. « À cette occasion, nous organisons une journée Halloween pour les enfants et leurs parents. » Le 20 novembre, place à la finale des géniteurs, une course réservée aux jeunes chevaux nés en Belgique. Le 3 décembre, se tient la grande journée des courses de galop, la seule du genre organisée en Belgique : l’Open de Mons. « Dans le cadre de cette réunion hippique, nous fêterons aussi la Saint-Nicolas avec des animations, en semi-nocturne », complète Achille Cassart, qui n’oublie jamais l’accueil des plus jeunes. Enfin, la dernière journée se tiendra le 24 décembre pour les Grands Critériums, des courses de trot réservées aux chevaux de 2 à 5 ans.