Texte : Maria-Laetitia Mattern
ART ET TRAIN : UNE EXPO INÉDITE
Artiste peintre surréaliste, Paul Delvaux était un amoureux des trains. À l’occasion des 25 ans de son décès, une expo inédite lui est consacrée dans le musée ferroviaire Train World.
Intégrées dans le décor majestueux de Train World, les œuvres de Paul Delvaux semblent prendre vie. C’est que des trains, il en a peint par dizaines : on estime qu’un tiers de son œuvre globale – soit environ 200 tableaux – est dédiée au thème ferroviaire : des gares existantes ou imaginaires, des voies ferrées, des navetteurs, … Depuis sa plus tendre jeunesse, alors que ses camarades ne juraient que par les voitures, il était fasciné par les trains. Une passion qu’il conservera tout au long de sa vie.
Comme rencontrer l’artiste chez lui
À travers cette exposition, l’œuvre de Paul Delvaux est intégrée dans une atmosphère singulière. Elle résonne au cœur d’une scénographie impressionnante et ses tableaux s’intègrent parfaitement au décor de Train World, avec ses locomotives datant de différentes époques. Au travers de ses tableaux, de ses dessins, accessoires ou maquettes, on (re)découvre l’artiste comme si on visitait sa maison.
Le parcours permet de mieux comprendre l’évolution de son œuvre, de ses débuts impressionnistes à sa période surréaliste des années 60 et 70. On y apprend notamment qu’entre 1920 et 1922, Paul Delvaux avait pour habitude de se rendre régulièrement à la gare du Luxembourg pour y dessiner ce qu’il voyait : les voies de chemins de fer, les cheminots, … Tout un paysage ferroviaire qui l’inspirait et qui désormais, peut inspirer les visiteurs de cette exposition inédite.
Vu son succès, une ultime prolongation de l’expo « Paul Delvaux, l’homme qui aimait les trains » est prévue jusqu’au 11 octobre 2020 ! Notons que Trainworld sera le théâtre de nombreuses activités pendant l’été : des chasses au trésor pour les enfants en passant par une conférence sur les trains de nuit, il y’en aura pour tous les goûts.
FONDATION BREL : UN PONT ENTRE JACQUES BREL ET SON PUBLIC
En 1981, France Brel, la fille de Jacques Brel, crée la Fondation Brel en mémoire de son père. Son objectif : créer un pont entre les archives de Jacques Brel et son public. 39 ans plus tard, la Fondation constitue toujours un immanquable rendez-vous bruxellois.
« Ce n’est pas à moi de faire vivre l’œuvre de mon père, mais au public », affirme France Brel. « Ma priorité a donc toujours été d’entretenir ce lien avec le public. La Fondation Brel a cette vocation : rassembler en un lieu les archives les plus précieuses de mon père et les rendre accessibles à tous. Ce lieu est à Bruxelles tout simplement parce que cette ville est le décor idéal pour parler de Jacques. Pendant des années, j’ai recensé, rassemblé et trié ces archives ainsi que des témoignages de ses proches. Je les présente au public via divers moyens : l’exposition permanente, le Ciné Brel et la balade dans Bruxelles avec un audio-guide. »
Une promenade dans le Bruxelles de Jacques Brel
« Mon père était très attaché à Bruxelles et même s’il a passé beaucoup de temps en France et à l’étranger, il se sentait profondément belge. À la Fondation Brel, nous proposons aux visiteurs de se promener dans Bruxelles avec un audio-guide et d’y découvrir la ville avec ses chansons, ses souvenirs et ses commentaires dans les oreilles. »
Des films exclusifs
Nouveauté à la Fondation : le public peut découvrir trois documents-films marquants de la carrière du chanteur belge : Les adieux de Brel à l’Olympia, Brel à Knokke en 63 ainsi qu’une interview mythique intitulée Brel parle, également tournée à Knokke. Ces documents ont été restaurés et sous-titrés en 13 langues pour être accessibles aux fans du monde entier. Il est même possible de se les procurer et de les ramener…à la maison !
LA WALLONIE PICARDE, NATURELLEMENT PROCHE
Avec ses 270 km d’itinéraires de randonnée, ses deux parcs naturels, ses 31 sites et musées et ses 29 brasseries artisanales, ce petit coin de Wallonie situé entre Lille et Bruxelles, à la frontière des Ardennes flamandes, a de quoi séduire.
Les points-nœuds : des itinéraires… à l’infini !
Ici, les amateurs de vélo seront comblés. La Wallonie picarde possède le plus grand réseau points-nœuds vélo de Wallonie avec 1600 kilomètres de balade qui traversent les parcs naturels du Pays des Collines et des Plaines de l’Escaut. Plus de 100 hébergements sont labellisés « Bienvenue vélo » et un service de location de vélo est proposé dans de nombreux points d’information touristique. Quant aux randonneurs inconditionnels des sentiers pittoresques, ils sont invités à suivre les 350 km de points-nœuds pédestres dans le Pays des Collines. En Wallonie picarde, les balades à pied et à vélo sont infinies !
Des attractions à découvrir en chemin
La Wallonie picarde, c’est aussi 31 sites et musées à visiter. Ilsvous accueillent à nouveau en toute sécurité : Tournai et sa cathédrale Unesco, Ath et ses géants, l’Hôpital Notre-Dame à la Rose à Lessines, le Parc d’Enghien, Pairi Daiza… N’hésitez pas à vous renseigner sur les sites web respectifs des attractions pour réserver vos visites à l’avance.
La bière, un produit emblématique !
La Wallonie picarde détient la plus grosse concentration de brasseries et de bières locales sur son territoire. La Bush, la Moinette, la Dupont, la Cuvée des Troll, la Quintine, la Gouyasse… sont autant de bières à déguster en étant directement à la source !
A savoir : pour aider ses partenaires et les visiteurs à faire face à la crise, la Maison du tourisme de la Wallonie picarde propose des actions solidaires tout l’été : des packs rando « spécial COVID-19 » à tarif préférentiel, des chèques tourisme à gagner etc.