Symbole emblématique de Bruxelles et de la Belgique, l’Atomium ne se contente pas d’être une prouesse architecturale. Sous la direction de Julie Almau Gonzalez, l’institution se réinvente continuellement pour offrir une expérience culturelle riche, notamment à destination des plus jeunes. Loin de la nostalgie et riche de valeurs, ce monument continue de lancer des ponts entre le passé et l’avenir.
Photo : Liophotography
Entre expositions immersives, ateliers scientifiques et célébrations d’anniversaire, l’Atomium constitue un lieu de découverte magnifique pour nos enfants. « Notre politique d’expositions temporaires est particulièrement attractive pour les plus jeunes publics, car nous y disposons d’installations numériques. Chaque espace offre une expérience sensorielle », explique Julie Almau Gonzalez. Performances digitales et jeux de son et lumière sont en effet conçus pour leur en mettre plein les yeux et les oreilles.
Un transmetteur de valeurs de progrès et d’humanité
Au-delà de l’émerveillement, l’Atomium véhicule des messages profonds. Symbole de progrès né de l’Expo 58, il incarne l’innovation technologique et scientifique, mais aussi un désir d’humanité pacifiée. « Nous sommes très à cheval sur l’inclusion », insiste la présidente, citant l’exemple de futurs workshops scientifiques. « Développés en partenariat avec la VUB et l’ULB, ils viseront à mettre en avant l’accessibilité et le talent féminin dans les sciences. »
Photo : Christophe Licoppe
Avec plus de 800.000 visiteurs par an, le plus belge des monuments se veut aussi un lieu d’ouverture sur le monde, invitant chacun à « rêver, se dépasser, ne pas avoir de limites, tout en étant dans la bienveillance et le respect des autres. Ce message de progrès, d’audace et de vivre-ensemble résonne avec l’ADN du bâtiment, créé après la Seconde Guerre mondiale. »
Des activités à profusion pour les 20 ans de la « renaissance »
L’année 2026 promet d’être particulièrement festive, marquant le 20e anniversaire de la « renaissance » de l’Atomium. « Conçu initialement pour six mois, le monument a été sauvé et entièrement rénové en 2006 », nous rappelle notre interlocutrice. « Pour célébrer cet événement, un programme riche est prévu : des activités pour le jeune public, davantage d’expositions numériques, des concerts, des performances de danse et le lancement d’une deuxième saison de podcasts dédiés aux acteurs de cette rénovation. »
A noter aussi que des collaborations sont en préparation sur thème des Schtroumpfs, nés également en 1958, et que les personnes nées le jour exact de la réouverture de l’Atomium, le 16 février 2006, seront invitées à le visiter gratuitement.
Design Museum Brussels, une visite à ne pas manquer
Enfin, Julie Almau Gonzalez souligne la complémentarité avec le Design Museum Brussels, une entité de l’Atomium. « Ce musée offre régulièrement des activités et des stages pour enfants autour de l’histoire du design. On peut notamment y voir une collection d’objets en plastique, permettant d’aborder des thématiques telles que la production de masse, le recyclage et l’impact environnemental. Des grilles de lecture adaptées y sont proposées, enrichissant encore les aspects pédagogiques destinés aux jeunes. »
