Ce n’est pas un scoop : l’arrivée d’un enfant au sein du foyer chamboule les habitudes, donne un nouveau sens à la vie des parents et implique des changements de dynamique inéluctables. Depuis la naissance de son petit bout, l’influenceuse Gaëlle VP combine vie de famille, couple, travail et vie sociale tout en s’entourant de sa communauté. Son secret ? Partager, échanger, discuter, que ce soit en ligne ou pas.
Enfants et réseaux sociaux : comment s’y prendre ?
@gaelle_vp
Gaelle VP : « Mon fils, Diego, a deux ans et demi. Quand je suis tombée enceinte, mon mari et moi avons pris la décision de ne pas montrer son visage sur les réseaux sociaux. Mais quand il a eu un an, on s’est rendu compte qu’on bouillait d’impatience de le présenter à ma communauté, qui avait suivi ma grossesse de très près ! On a décidé de quand même l’afficher, mais de façon modérée. J’ai toujours été très claire : je ne veux pas exploiter mon enfant. Je ne veux pas l’utiliser, ni qu’il travaille. La mise en avant sur les réseaux sociaux doit rester ludique, authentique et naturelle.
Le rôle de maman, on l’apprend au quotidien. Moi, en tant qu’influenceuse, je l’apprends notamment grâce à ma communauté : parmi mes abonnées, il y a beaucoup de mamans dont les enfants ont plus ou moins le même âge que mon fils. En partageant certains moments de vie avec elles sur les réseaux, je suis parvenue à créer une discussion, un échange. De cet échange est née une confiance, parfois même une amitié ; c’est comme si ma communauté et moi, on était dans un partage continuel au fur et à mesure que nos enfants grandissent. On se conseille, on se donne de bons filons. Et ça, c’est très précieux. »
Trouver l’équilibre entre travail et vie privée, une tâche essentielle
G. VP : « Quand j’ai accouché, je venais de créer ma société. J’ai directement repris le travail : j’aime ce que je fais, je n’avais pas envie de me mettre en congé maternité pendant trois mois. Mon chéri avait droit à un long congé paternité, ce qui nous a beaucoup aidés aussi. On a décidé de tenter le coup, et de gérer boulot et parentalité en même temps. Ça s’est bien passé, mais j’ai eu un gros contrecoup quand Diego a fêté ses six mois : je me suis rendu compte que je n’avais pas pris assez de temps pour moi. Le rôle de mère, ça vous tombe dessus du jour au lendemain. Il n’y a pas de guide, pas d’explications ! L’essentiel, c’est de s’organiser, de bien s’entourer, et de ne surtout pas s’oublier. Parfois, on a des imprévus, mais on gère comme on peut. Dans tous les cas, on fait de notre mieux. »
Couple et parentalité, les deux qui font la paire
G. VP : « Avoir un enfant, ça change la vie. Ça implique de devoir faire des concessions, mais également de développer un nouvel équilibre au sein du couple : on n’est plus deux, mais bien trois. Quand un nouveau-né arrive au sein d’une famille, on se rend compte que l’amour entre les parents s’étend au niveau familial, et prend une autre forme tout aussi magique. Cela dit, il est essentiel de ne pas laisser son couple de côté, ni de s’oublier soi-même. Prendre le temps de faire des choses à deux ou même seul, c’est très important. »
En partageant certains moment de vie avec mes abonnées sur les réseaux, je suis parvenue à créer un échange et une confiance.
Aller à la rencontre d’autres parents et d’autres enfants, la clé de l’épanouissement familial
G. VP : « Avec l’arrivée des beaux jours, l’envie de profiter du grand air s’intensifie. En plus d’aller profiter du soleil et des plaines de jeux aux Aper(h)ode, ce qu’on fait souvent, c’est passer du temps avec nos amis et leurs enfants. On se retrouve tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, ce qui permet aux enfants de jouer ensemble pendant que les parents discutent ou prennent l’apéro. Ces sorties ne paient pas de mine, mais permettent de faire d’une pierre deux coups : les enfants sociabilisent, et les parents aussi. La meilleure chose à faire, c’est de partager des moments avec d’autres personnes qui sont dans la même situation. »