Fer de lance de cette scène électro belge qui s’exporte si bien en dehors de nos frontières, Lost Frequencies nous parle de son rapport à la Belgique et de l’image du plat pays à l’étranger.
Texte : Benjamin Fléron
Il y a une spécialité belge dont vous ne pourriez pas vous passer ?
« Le Cécémel ! Il n’y a qu’ici que j’en trouve et quand je reviens, j’en profite toujours ! »
Quel est votre endroit préféré en Belgique ?
« La côte, parce que c’est là que je retrouve ma famille chaque été. Elle est un peu dispersée aux quatre coins de la planète et c’est toujours sur la côte que l’on se réunit. Même quand mon planning est chargé, je me débrouille pour voler deux ou trois jours pour aller les retrouver ! »
Quelle est l’image de la Belgique à l’étranger ?
« Ce que les étrangers disent, c’est qu’on est super sympa ! On aime faire la fête, boire un coup… Il y a pire ! On me parle aussi beaucoup des spécialités typiques : le chocolat, les gaufres, etc. Les artistes ont rarement le temps de s’attarder en tournée, mais ils me disent souvent qu’ils ont passé de très bons moments à Bruges, Anvers ou Bruxelles. »
Et la scène belge ?
« On a une scène électronique très diversifiée et très appréciée. Parfois, je me retrouve à l’autre bout de la planète sur le même line-up que Netsky, Dimitri Vegas & Like Mike ou encore Charlotte de Witte, autant d’artistes qui représentent chacun une facette différente de la scène belge. C’est vraiment génial ! »
Il y a une différence entre jouer en Belgique ou à l’étranger ?
« Pour moi, jouer en Belgique, c’est plutôt stressant parce que je connais pas mal de gens dans le public ! En plus, je me dis que si mon show n’est pas bien reçu ici, quel est l’intérêt d’aller le faire ailleurs ? Ça se passe toujours super bien, mais sur le moment, je stresse plus qu’à l’étranger ! »
Quel est votre rapport aux festivals belges ?
« J’adore jouer à Tomorrowland, mais Rock Werchter ou le BSF sont aussi très chouettes ! En tant que festivalier, j’ai fait plusieurs fois le Pukkelpop et j’en garde de super souvenirs. Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’y produire, mais j’espère le faire l’année prochaine ! »