Développer des projets immobiliers nécessite de prendre en compte les besoins des futurs occupants. Comme le souligne Benoît Galoux, CCO chez Eaglestone, il s’agit aussi de prendre ses responsabilités en matière environnementale.
Une architecture d’avant-garde
En une décennie à peine, le développeur Eaglestone a réussi à imposer sa marque sur la scène architecturale bruxelloise. Sa mission : défendre des projets audacieux synonymes d’une exigence accrue en termes d’esthétique, tout en assumant une responsabilité sociétale et environnementale. « Nous cherchons à répondre aux besoins d’aujourd’hui, tout en pensant à demain », s’enthousiasme Benoît Galoux. « Notre vision peut sembler ambitieuse, mais elle nous est vraiment porteuse. Pour preuve, nos clients plébiscitent notre travail, même en ces temps difficiles. »
Nous cherchons à répondre aux besoins d’aujourd’hui, tout en pensant à demain.
Au sein de la capitale, le groupe européen travaille en ce moment sur deux chantiers emblématiques de sa démarche entrepreneuriale : les projets Twin Falls et The W, tous deux situés à Woluwe-Saint-Lambert. « Il s’agit là d’immeubles de bureaux obsolètes qui seront reconvertis pour accueillir des logements. Chacun des deux complexes possède une identité architecturale bien marquée. Twin Falls doit son nom au fait qu’il est composé de deux bâtiments dont les fondations reposent sur deux îles jumelles. Quant à The W, il s’efforce de concilier une approche contemporaine de la construction, tout en respectant le bâti déjà existant. »
Créer des lieux de vie
Les deux projets illustrent parfaitement la volonté d’Eaglestone de ne pas se contenter de construire des immeubles, mais de concevoir de véritables lieux de vie. « Incorporer une mixité de fonctions constitue une dimension primordiale de notre démarche. Cela passe par l’inclusion d’espaces verts ou la création d’espaces communs tels que des buanderies ou des salles de sport. L’accent est aussi mis sur la mobilité, en essayant de concilier les besoins des habitants aussi bien en mobilité lourde, en incluant des bornes de recharge électrique, qu’en mobilité douce. »
Eaglestone entend aussi tenir compte des nouveaux modes de vie qui ont émergé à la suite de la crise sanitaire. « La modularité est désormais de mise, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments », précise notre interlocuteur. « Effectivement, en plus d’appartements classiques, Twin Falls accueillera une soixantaine d’unités de coliving. Chacune sera constituée de 9 chambres, avec un espace sanitaire indépendant, et organisée autour d’un espace de vie avec cuisine, salon et salle à manger. Ce sont des logements destinés surtout à de jeunes actifs. »
Œuvrer pour le développement durable
Bien sûr, toute création architecturale contemporaine se doit aussi désormais de minimiser son impact sur la planète. « En la matière, Eaglestone est force motrice », soutient Benoît Galoux. « Afin de réduire les émissions de CO2 liées à la conception et à la construction de The W, Eaglestone s’est associé à CO2 Logic pour développer des techniques de construction respectueuses de l’environnement. Grâce à cette collaboration, l’impact climatique du bâtiment a été calculé sur l’ensemble de son cycle de vie, depuis la phase chantier jusqu’à son utilisation pendant 60 ans. Résultat : plus de 13.000 tonnes de CO2 sont ainsi compensées.
Dans le cas du Twin Falls, dont la conception est légèrement plus récente, Eaglestone est allé encore plus loin, s’impliquant dans une démarche de circularité et de revalorisation des déchets. « Plus de 74.000 tonnes de matériaux ont ainsi pu être réutilisées, entre autres pour du mobilier intérieur ou des revêtements de sol. L’emploi de matériaux biosourcés et durables a également été privilégié. Enfin, nous avons réduit au maximum l’empreinte carbone de l’immeuble, sans pour autant faire de concessions sur la qualité architecturale et le bien-être des occupants », conclut Benoît Galoux.