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Opinion

Petit à petit, les familles se relèvent de la pandémie

Cette année, les familles belges ont été très affectées par les mesures mises en place pour vaincre le COVID-19. Heureusement, la rentrée arrive avec son lot de bonnes nouvelles. Christophe Cocu, Directeur Général de la Ligue des Familles, nous éclaire sur la situation. 

Des parents sous pression, et une jeunesse désorientée

Lors du premier confinement, les familles ont dû faire face à des changements rapides tels que le télétravail et les cours à distance ; du jour au lendemain, les parents ont dû assumer l’école, le travail, et la vie à la maison. « On a imposé aux parents de tout faire en même temps, avec très peu de considération et aucun congé, » explique Christophe Cocu. Cette situation a également augmenté leur niveau de stress : « L’enjeu principal du parent c’est de pouvoir s’organiser, or la pandémie nécessite d’être réactif et de prendre des mesures en dernière minute. »

Quant à eux, les enfants ont souffert du manque d’interactions sociales induit par les mesures sanitaires : « Les enfants ont été fort marqués par le fait de ne pas avoir pu voir leurs grands-parents pendant de longs mois – ou alors en cachette parce que c’était interdit. »

La rentrée, l’opportunité de resserrer les liens

Le retour du beau temps et le relâchement sanitaire permettent aux familles de redéfinir leurs dynamiques, tout en passant des moments de qualité : que ce soit faire du vélo ou aller voir une pièce de théâtre, il y en a pour tous les goûts. « L’enjeu n’est pas nécessairement de passer plus de temps ensemble, mais que les moments en famille prônent le partage et l’interaction. »

L’enjeu n’est pas nécessairement de passer plus de temps ensemble, mais que les moments en famille prônent le partage et l’interaction.

Cette période de crise a aussi été l’occasion de faire bouger les lignes sur plusieurs points, dont l’allongement du congé paternité à trois semaines à partir de 2021 – et à quatre semaines à partir de 2023 –, ainsi que la fin du congé maternité raboté. « Désormais, les mamans ne se voient plus amputées de leur congé maternité en cas de maladie ou de chômage temporaire. C’est une vraie avancée. »

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