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Les pouponnières cherchent des familles d’accueil

Communément appelés pouponnières, les services d’accueil et de protection de la petite enfance rendent des services inestimables. Ils manquent cependant de places et de familles d’accueil.

Texte : Philippe Van Lil

Valérie Glatigny, ministre de l’Aide à la jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Valérie Glatigny

Ministre de l’Aide à la jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Dominique Simon, codirecteur de la Maison d’Enfants Notre Abri.

Dominique Simon

Codirecteur de la Maison d’Enfants Notre Abri

Les pouponnières accueillent de jeunes enfants, souvent des nourrissons, par décision du Service de l’Aide à la Jeunesse (SAJ), du Service de Protection de la Jeunesse (SPJ) ou d’un juge, en raison de difficultés telles qu’un manque de compétences parentales. Leur mission est à la fois d’héberger provisoirement les enfants, de leur donner toutes les chances d’un bon développement, de travailler avec la famille pour tenter de surmonter les écueils et de les réintégrer dans leur famille. Toutefois, ce n’est pas toujours possible ; le recours à des familles d’accueil est alors privilégié.

Comme nous le déclare Valérie Glatigny, ministre de l’Aide à la jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, « il y a un manque de places d’accueil dans nos structures. Ce phénomène n’est pas neuf mais il faut continuer à y remédier. L’ONE, sous tutelle de ma collègue Bénédicte Linard, travaille par exemple actuellement à la création de 48 places en faveur des 0-6 ans. » Et de préciser : « Ceci ne suffit toutefois pas ! Il s’agit aussi d’accentuer le travail de prévention de la maltraitance envers les jeunes enfants et d’offrir un soutien à la parentalité. Même si le travail des intervenants du secteur est de grande qualité, le meilleur placement est, pour moi, celui qui n’aura pas lieu ! »

Des placements trop longs

Dominique Simon, Codirecteur de la Maison d’Enfants Notre Abri, confirme que sa pouponnière est occupée à 100 % tout le temps. « Les placements en pouponnière sont longs. La durée moyenne d’un séjour est de deux ans. L’enjeu prioritaire pour ces enfants ayant vécu un long moment en pouponnière est qu’ils reçoivent une stimulation, une qualité d’attention qui leur permettra de devenir des adultes comme les autres, sans difficultés ou retards. »

Vous songez à devenir famille d’accueil ? N’hésitez pas à contacter un service de placement familial. Celui-ci peut répondre à toutes vos questions.

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