Bonne nouvelle ! Le gouvernement Arizona a décidé de créer un nouveau congé familial : le congé grand-parental !
La preuve qu’il est plus que temps de considérer l’investissement des grands-pères, grandsmères, mamy, papy et autres nanou ou pépé dans la vie de leurs petits-enfants. En eff et, ils et elles sont régulièrement sollicité·es pour garder leurs petits-enfants quand les parents n’ont pas de place en crèche par exemple ou quand ils doivent trouver une solution de garde pour leur enfant malade.
Créer de nouveaux congés, oui mais sans réduire les congés dont les parents disposent car cela va à l’inverse des conditions idéales pour faire grandir les enfants.
L’idée d’un congé grand-parental est certes séduisante. Le hic, c’est que le gouvernement Arizona l’intègre dans une grande réforme des congés familiaux qui nous inquiète à plus d’un titre. Leur volonté est de fusionner tous les congés en un pot commun aux deux parents et c’est l’enfant qui donnera droit à un nombre de jours de congé identique pour les parents salariés, fonctionnaires ou indépendants. Le problème, c’est qu’il faudrait des centaines de millions d’euros pour d’une part, garantir que cette réforme ne nivelle pas par le bas la durée et la rémunération des congés existants et d’autre part, créer le congé grand-parental. Et ce budget n’est malheureusement pas prévu !
Aujourd’hui, dans la majorité des familles, les deux parents travaillent et doivent jongler avec un équilibre fragile entre vie professionnelle et vie familiale.
Aujourd’hui, dans la majorité des familles, les deux parents travaillent et doivent jongler avec un équilibre fragile entre vie professionnelle et vie familiale. Ce sont souvent les femmes qui vont réduire leur temps de travail pour s’occuper des enfants. Les pères prennent cependant de plus en plus leur part dans la gestion familiale. Il n’empêche, c’est un boulot à plein temps pour les deux parents. Créer de nouveaux congés, oui mais sans réduire les congés dont les parents disposent car cela va à l’inverse des conditions idéales pour faire grandir les enfants.
D’une idée au départ séduisante, on passe donc à une mesure qui nuit aux parents. Décrypter les décisions politiques, veiller à ce qu’elles ne vous portent pas préjudice en tant que parents, c’est notre métier à la Ligue des familles. On ne peut le faire qu’en toute liberté d’action et de paroles. C’est pourquoi, pour continuer à vous défendre, en toute indépendance, nous avons besoin de membres. N’hésitez plus, contactez-nous et soutenez-nous !
