Skip to main content
Home » Fier d'être Belge » La Croix Bleue de Belgique a 100 ans
Fier d'être belge

La Croix Bleue de Belgique a 100 ans

En collaboration avec
En collaboration avec

La vénérable Croix Bleue existe depuis un siècle en Belgique. Son combat pour la cause animale est plus que jamais d’actualité. Entretien avec Guy Adant, Président de l’association.

La présence de la Croix Bleue sur le sol belge trouve son origine il y a bien plus de 100 ans. En 1914, le corps expéditionnaire anglais débarque en effet sur nos côtes en compagnie de ses chiens, chevaux et pigeons. Le Blue Cross Fund est alors une institution dédiée à la prise en charge des animaux blessés durant le service ; il existe en Grande-Bretagne, mais n’a pas d’équivalent en Belgique. « C’est le bourgmestre de Bruxelles, Adolphe Max, qui a contribué à la formation d’un groupe de bénévoles pour remplir cette fonction », nous relate Guy Adant.


Même si la majorité de nos pensionnaires est composée de chiens et de chats, nous prenons soin de tous les animaux, des chevaux aux petits lapins.

Un siècle de dévouement aux animaux, malgré des défis financiers

Les Amis des Animaux étaient nés. En 1925, le groupe se constitue en asbl et adopte son appellation actuelle en hommage à ses prédécesseurs britanniques. Après 100 ans, le bilan est impressionnant : chez nous, la Croix Bleue a accueilli 207.000 animaux de tout poil dans ses refuges et a permis à plus de 180.000 d’entre eux de trouver une famille d’adoption. « Même si la majorité de nos pensionnaires est composée de chiens et de chats, nous prenons soin de tous les animaux, des chevaux aux petits lapins  », précise Guy Adant. « Ces dernières années, les autorités publiques font désormais davantage appel à nos refuges pour recueillir les chats errants, car vecteurs de maladies. »

Malheureusement, les moyens budgétaires pour accueillir ces nombreux animaux ne suivent pas. « La Croix Bleue ne bénéficie d’aucune subvention publique pour assurer son fonctionnement. Ceci met les refuges dans une situation délicate sur le plan financier. Pourtant, nous dépensons nos budgets de façon efficace ; nous parvenons à prendre soin d’un animal pour à peine quelques euros par mois  », souligne Guy Adant.

Next article