Devenir propriétaire d’une chambre, d’un studio ou d’une suite dans une résidence hôtelière offre des avantages financiers indéniables. Petit tour d’horizon…
Texte : Philippe Van Lil
Le premier avantage d’un placement dans de l’immobilier hôtelier est la récupération intégrale de la TVA. Cette rétrocession peut intervenir à la suite d’une décision du Service des décisions anticipées de l’administration fiscale ; de plus en plus, celui-ci stimule le développement du tourisme en Wallonie via des incitants fiscaux.
Deuxième avantage : l’exonération fiscale, durant 20 ans, des revenus générés par cet investissement. Pour l’administration des impôts, ils ne sont pas considérés comme des revenus locatifs mais bien comme des remboursements, par la société gestionnaire de la résidence hôtelière, de la valeur de l’usufruit, fixée à 97,5 % du montant de l’acquisition.
Des hypothèses prudentes
Selon Christophe Goffart, spécialiste en immobilier, les investisseurs peuvent compter sur un rendement garanti : « Nous avons évalué le rendement du projet sur lequel je travaille à 4,33 %. Sur une période courte, on ne peut pas établir un calcul exact, mais nous avons réalisé une projection sur la base d’hypothèses extrêmement prudentes. Nous avons évalué le taux d’occupation du bien à 50 % en moyenne, ce qui est pessimiste. Par ailleurs, nous avons estimé au maximum les charges – électricité, eau, etc. -, pour lesquelles nous n’avons évidemment pas encore de références. Cela devrait éviter de mauvaises surprises aux investisseurs. »
Ce type d’investissement est parfaitement adapté aux plus âgés. Ainsi, des personnes qui sont à 10-15 ans de la retraite pourront bénéficier d’un revenu complémentaire quand elles y arriveront. Sans compter que certains commenceront également à toucher une assurance-groupe, un revenu complémentaire qu’il peut être judicieux de réinvestir dans des placements stables.