Les Belges mangent encore trop mal et trop peu équilibré. Les compléments alimentaires, loin de remplacer une alimentation saine et équilibrée, peuvent en renforcer les bienfaits et prévenir les carences.

Valerie Vercammen
Be-sup Managing Director
À l’approche de 2026, repenser nos habitudes
À l’approche de 2026, nombreux sont ceux qui réfléchissent à leurs bonnes résolutions. Manger mieux, bouger plus, vivre sainement… Mais entre intentions et réalité, le fossé reste grand. Les derniers résultats de l’enquête nationale de consommation de Sciensano rappellent qu’une alimentation équilibrée demeure un réel défi pour la majorité des Belges et qu’il est temps de conjuguer prévention et supplémentation.
Des habitudes qui évoluent trop lentement
L’Enquête de consommation alimentaire 2022–2023 montre que nos habitudes changent à petits pas. Seuls 7 % des Belges mangent assez de légumes, 10 % assez de fruits, et 1 % seulement atteignent les recommandations en céréales complètes. La consommation d’aliments ultra-transformés, de charcuterie et de boissons sucrées reste, quant à elle, trop élevée. Ces mauvaises habitudes alimentaires entrainent des carences fréquentes en vitamines (A, B2, B6, B12, C, folates) et en minéraux (calcium, fer).
Les compléments alimentaires : un appui utile
Une alimentation équilibrée reste la base de la santé. Mais lorsque les apports sont insuffisants ou les besoins accrus (stress, âge, grossesse, hiver…), les compléments alimentaires peuvent être un allié précieux.
Selon Sciensano, un Belge sur deux en consomme (une hausse de 21% depuis l’enquête précédente de 2014), principalement des vitamines D, C et du magnésium. Ces produits contribuent à prévenir les carences et à soutenir le bien-être général.
Intégrer les compléments alimentaires dans les conseils nutritionnels
Les compléments alimentaires constituent une source sûre, contrôlée et efficace de vitamines et minéraux. Ils ne remplacent pas une bonne alimentation, mais en reconnaître la complémentarité est essentiel. Il ne s’agit pas de choisir, mais de combiner intelligemment les deux pour un meilleur équilibre.
Conclusion – Pour une santé équilibrée
À l’aube de 2026, be-sup appelle à intégrer les compléments alimentaires dans les politiques de santé publique et recommandations officielles de nutrition. Manger sain reste essentiel, mais y associer la supplémentation, c’est donner à chacun les moyens d’une santé plus forte et durable.