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Santé Animale

La phytothérapie, aussi pour les animaux

En collaboration avec
Estelle Lhoëst CEO et fondatrice de Miloa
En collaboration avec
Estelle Lhoëst CEO et fondatrice de Miloa

Cette approche de médecine naturelle basée sur les plantes s’avère utile pour nos amies les bêtes, à condition d’être impérativement supervisée par un vétérinaire. 

Estelle Lhoëst est Docteur en Médecine Vétérinaire depuis 2002, diplômée en Nutrition, en Phytothérapie et Aromathérapie. En 2011, elle a fondé Miloa (dont elle est également la CEO), qui offre à vos compagnons des solutions végétales innovantes et naturelles pour améliorer leur santé et leur bien-être, en utilisant les ingrédients et les nutriments les plus purs, les plus innovants et les plus respectueux de l’environnement. « Le fait d’avoir été formée en pharmacologie et en Faculté de médecine humaine, tout en étant également vétérinaire, m’a permis d’étudier longuement le sujet et de disposer des compétences pour développer de tels produits », explique E. Lhoëst.

Précisément, cette formation pointue s’avère indispensable en la matière : « Nous nous trouvons encore dans une zone grise au niveau des réglementations, car nos produits ne sont considérés ni comme des médicaments, ni comme des produits alimentaires, mais comme des aliments complémentaires, ce qui entraîne de nombreuses contraintes réglementaires, d’autant plus que les obligations sont beaucoup plus strictes pour une gamme de produits vétérinaires. »

Les bons conseils chez son vétérinaire

D’où l’importance de toujours se référer à son vétérinaire pour obtenir de bons conseils, et pas aux informations sur internet, difficilement vérifiables. Parallèlement, ajoute Estelle Lhoëst, « il faut garder à l’esprit de ne pas faire d’extrapolation entre l’humain et l’animal : un traitement à base de plantes qui convient aux humains peut s’avérer mortel pour des animaux, leur physiologie et les enzymes de métabolisation étant différents. Un exemple significatif est celui des États-Unis, où le grand public utilise beaucoup de compléments alimentaires. Ce qui entraîne une mortalité conséquente chez les chiens et chats associée à la prise de compléments alimentaires humains, soit accidentellement, soit administrés par leurs propriétaires qui pensent bien faire. L’automédication est donc à proscrire absolument ».

L’automédication est donc à proscrire absolument. Un traitement à base de plantes qui convient aux humains peut s’avérer mortel pour des animaux.

Miloa propose une vaste gamme de produits répondant à plusieurs thématiques de santé et de bien-être, et permettent de lutter contre les troubles articulaires, les effets de l’âge sur le cerveau, les problèmes cardiaques et rénaux… Des produits développés en fonction des demandes de la patientèle et d’études de marché : « En 2010, nous avons contacté 200 vétérinaires en Wallonie pour leur demander dans quelle mesure ils avaient besoin de davantage d’aliments complémentaires. La première gamme de produits a donc été basée sur cette étude de marché. Toutefois, les maladies évoluent, y compris chez les animaux. Ce qui demande donc des solutions sur mesure, notamment pour les animaux dans les zoos.
Ainsi, Miloa propose évidemment des solutions pour les chiens et chats, mais aussi, par exemple, pour des morses, des éléphants, des pumas, des tigres ou des toucans. »

Une offre adaptée et une mission sociétale

Une prise en charge qui évolue, tout comme en médecine humaine : « Aujourd’hui, de plus en plus d’animaux sont suivis dans des services d’oncologie. Ces nouvelles spécialités ont donc des besoins plus particuliers, et nous développons les produits adéquats. Actuellement, nous proposons déjà 21 références, mais de nombreuses autres sont en cours de réflexion, leur commercialisation demandant les études indispensables et les autorisations nécessaires. »

Miloa vient également en aide à de nombreuses associations, que ce soit des refuges pour chiens et chats, la recherche scientifique, la protection de l’environnement, un orphelinat pour éléphants au Kenya, mais aussi des orphelinats pour enfants dans ce même pays : « Une partie substantielle de nos bénéfices sont redistribués, tant pour des humains que pour des animaux en détresse. Nous sommes très impliqués dans le mécénat, pour les vétérinaires et pour la biodiversité. De la sorte, nous nous inscrivons dans la vie sociale de la Wallonie, une démarche qui nous tient à coeur », souligne Estelle Lhoëst.

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