Puces et tiques ne sont pas de simples désagréments saisonniers pour nos compagnons à quatre pattes. Loin d’être une préoccupation estivale, ces parasites représentent une menace constante pour la santé de nos chiens, mais aussi pour celle des humains.
Face à la désinformation et à la multitude d’options, une vérité s’impose : l’expertise du vétérinaire est indispensable pour une protection efficace et personnalisée.
Contrairement à une idée répandue, les puces et les tiques ne disparaissent pas avec l’arrivée des températures froides. Les puces, en particulier, trouvent dans nos habitations chauffées un refuge idéal pour prospérer tout au long de l’année. On estime que pour une puce adulte visible sur un animal, ce sont quelque 500 puces immatures qui se cachent dans l’environnement, prêtes à infester d’autres hôtes.
Les tiques présentes sous nos latitudes sont actives de mars à novembre inclus. Les hivers doux, de plus en plus fréquents, prolongent significativement leur période d’activité, dès que le thermomètre dépasse 7°C. Les jardins, les parcs et les forêts sont leurs terrains de prédilection, mais en ville, un simple brin d’herbe haute peut suffire à les abriter.
Risques sanitaires : au-delà de simples démangeaisons
Les conséquences d’une infestation parasitaire vont bien au-delà du simple inconfort. Occasionnellement, les puces peuvent affecter les êtres humains, mais les hôtes préférentiels de celles-ci sont nos compagnons à quatre pattes. Les puces peuvent même provoquer des réactions allergiques sévères chez certains d’entre eux – dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP).
L’expertise du vétérinaire est indispensable pour une protection efficace et personnalisée.
Les tiques sont encore plus préoccupantes. Les propriétaires d’animaux courent un risque accru de morsures de tiques, ramenées à la maison par leurs compagnons. Outre une possible réaction locale au niveau de la morsure, il y a un risque de transmission de pathogènes présents dans la salive des tiques. En Belgique, la maladie de Lyme est la pathologie la plus fréquemment rencontrée dont la bactérie responsable est transmise aux humains via les tiques. De la même manière, les animaux de compagnie peuvent également en être affectés.
Les vétérinaires, seuls véritables experts
Face à la complexité des parasites et à la multitude d’informations disponibles, les vétérinaires praticiens sont les seuls capables de vous guider. Leur connaissance approfondie de l’animal, de son environnement et de son mode de vie – animal d’intérieur, chasseur, en contact avec d’autres animaux, etc. – leur permet d’établir un profil de risque précis et de recommander le traitement le plus adapté.
Il est essentiel de consulter votre vétérinaire au moins une fois par an, non seulement pour la gestion des parasites, mais aussi pour un bilan de santé complet, la vaccination et des conseils personnalisés, notamment sur l’alimentation ou le comportement. C’est aussi chez lui que vous trouverez les solutions les plus récentes et les plus efficaces en matière de traitements antiparasitaires.
Des solutions variées pour une protection optimale
Il existe sur le marché une large gamme de traitements, qui se présentent sous diverses formes : comprimés à croquer, pipettes (spot-on), colliers antiparasitaires et même injections. Ces traitements offrent des durées de protection variables, d’un à plusieurs mois, voire jusqu’à une année entière.
Le choix du produit, sa fréquence d’administration ou la manière de l’appliquer sont cruciaux pour garantir l’efficacité du traitement. Ici aussi, les conseils du vétérinaire sont primordiaux. Un spot-on, par exemple, doit être appliqué sur la peau, pas sur les poils de l’animal. Le vétérinaire pourra également vous orienter vers des traitements de longue durée, particulièrement intéressants pour les propriétaires qui pourraient oublier des traitements réguliers.
N’attendez pas qu’il soit trop tard. Consultez régulièrement votre vétérinaire pour une protection complète et adaptée. Vous souhaitez en apprendre plus au sujet de la prévention ?
Cet article a été rédigé en collaboration avec MSD Animal Health. (BE-NON-251000009)
