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80 ans d’expérience au service du résidentiel durable

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Rien de tel que développer des logements dans des quartiers vivants intégrant commerces, bureaux et équipements divers. C’est ici l’approche de Matexi. Didier Van Ingelgem, Business Manager de la Région bruxelloise, insiste aussi sur le caractère durable des projets, notamment en termes de reconversion des bâtiments.

Quels types de projets de construction votre entreprise développe-t-elle ?

Didier Van Ingelgem : « Dans de grandes villes comme Bruxelles, les terrains vierges sont devenus extrêmement rares pour des projets de grande envergure comme les nôtres. C’est pourquoi nous nous concentrons principalement sur la réaffectation et la rénovation d’immeubles, de bureaux ou de friches industrielles. C’est par exemple le cas avec le projet Everside à Evere. Il s’agit d’un ancien immeuble de bureaux occupé autrefois par la Commission européenne. Désormais totalement obsolète, il est dans un quartier qui ne séduit plus les entreprises. Nous avons décidé de le transformer en 177 appartements, du studio au 4 chambres, avec un rez-dechaussée dédié à des activités commerciales ou de service, un niveau -1 pensé pour des équipements collectifs ou de service et un sous-sol se composant de places de parking pour voitures, motos et vélos.  Dans tous nos projets, nous portons en outre une attention particulière à la durabilité. »

Développer des logements ne suffit pas. Il faut qu’ils soient bien intégrés à l’environnement qui les entoure.

Comment se traduit celle-ci ?

D. V. I. : « Tout d’abord, nous nous efforçons de préserver l’existant autant que faire se peut, notamment la structure des bâtiments. Cependant, transformer des bureaux en logements nécessite des adaptations pour garantir la qualité des espaces et une bonne luminosité. Ce processus est complexe, car les immeubles de bureaux ont généralement de grandes surfaces et un noyau central qui crée des profondeurs importantes. Par manque de lumière naturelle, certaines zones sont difficiles à aménager, mais notre expertise nous permet de trouver les meilleures solutions pour garantir des logements de qualité. Ensuite, nous recyclons le plus de matériaux possible après démolition, comme dans le cas du projet Chartreux pour lequel nous avons récemment obtenu le permis. Ici, nous avons collaboré avec la société Coliseum afin de récupérer un maximum de matériaux issus du chantier et de les réutiliser pour d’autres projets. »

On entend que vous faites face à des défis de taille…

D. V. I. : « En effet. L’un d’eux concerne aussi les sous-sols et la récupération de pleine terre. Les immeubles de bureaux construits entre les années 80 et le début des années 2000 ont souvent utilisé la totalité de la parcelle en sous-sol, notamment pour y aménager des parkings. Ces structures rendent le sol totalement imperméable, ce qui empêche une infiltration naturelle des eaux de pluie et entraîne un rejet direct vers les égouts. Aujourd’hui, nous cherchons à réduire cette imperméabilisation, mais cela implique parfois de démolir plusieurs niveaux de soussols et d’y réintroduire de la terre. Ceci représente un coût important et peut entraîner des risques au niveau de la structure des bâtiments. L’objectif est aussi de conserver suffisamment d’espace pour les parkings, en trouvant un équilibre entre conservation et démolition. »

À quels autres éléments êtes-vous attentifs en matière de durabilité ?

D. V. I. : « Tous nos projets tendent vers une très haute performance énergétique des logements, avec un PEB de classe A. Dans le projet Everside, par exemple, nous avons intégré un système de chauffage géothermique pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire l’empreinte carbone du bâtiment. L’acoustique est aussi un élément essentiel, avec des châssis à triple vitrage prévus pour assurer un confort optimal. Enfin, nous essayons toujours de privilégier les techniques les plus durables. »

Tous nos projets tendent vers une très haute performance énergétique des logements, avec un PEB de classe A.

Votre approche est aussi d’intégrer les logements dans de véritables quartiers. Cela signifie quoi ?

D. V. I. : « Développer des logements ne suffit pas. Il faut qu’ils soient bien intégrés à l’environnement qui les entoure. Cette approche définit notre slogan : ‘Bienvenue dans votre quartier’. En clair, il s’agit de créer des quartiers vivants où la cohabitation entre les habitants est optimale, où l’on trouve aussi bien des logements que des commerces ou des bureaux, et où l’on peut bénéficier du plus d’équipements possible. Nous nous efforçons d’ailleurs toujours de définir les équipements qui pourraient venir à manquer dans un certain rayon d’action autour de nos projets. »

Des exemples ?

D. V. I. : « Grâce notamment à des outils que Matexi a développés, nous procédons à une analyse des besoins en équipements, tant à l’échelle du projet qu’à l’échelle du quartier, en concertation avec les autorités régionales et communales. Ceci nous permet soit de créer de nouvelles petites polarités commerciales  – commerces de proximité, maisons de quartier, crèches, fitness, etc. – comme pour notre projet Beaulieu à Auderghem, soit de compléter les manquements dans un quartier, comme pour notre projet Everside, où il est opportun d’y implanter un centre médical. Plusieurs acteurs, dont le CHIREC, ont manifesté leur intérêt pour ce site. Cependant, en fonction de la phase de développement du projet, la question du délai de livraison reste un défi ; il peut être parfois très long en raison de l’étude, de l’obtention du permis et de la mise en œuvre. »

Combien de quartiers développez-vous en ce moment?

D. V. I. : « Nous en développons 521 dans 338 villes et communes belges. Depuis la création de notre société il y a 80 ans, nous avons livré un foyer à plus de 48.100 familles. À Bruxelles, on ne peut pas vraiment parler de création de nouveaux quartiers, puisque ceux-ci existent déjà, mais plutôt de leur réaménagement et de leur revalorisation. À Anderlecht, par exemple, nous avons mené un projet de réhabilitation d’un chancre urbain à l’abandon depuis une trentaine d’années. Il a nécessité une importante dépollution et une refonte complète du tissu urbain. L’objectif était de redessiner l’îlot en créant un espace plus verdoyant et de meilleure qualité pour les futurs habitants. »

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