Le nombre de personnes de plus de 80 ans va croître significativement dans les prochaines années. En lien avec des actions en matière d’accompagnement à domicile ou d’autres types d’aides, la mise en œuvre d’une réforme des maisons de repos prend dès lors tout son sens. Alain Maron, ministre bruxellois de la Santé.
Les problématiques liées à la politique des aînés figurent dans l’accord de gouvernement de la Région. L’objectif est à la fois de garantir au maximum leur autonomie, les meilleures conditions de vies possibles et une liberté de choix.
Réforme bouclée au 1er janvier2024
Dans ce cadre, une réforme du secteur des maisons de repos sera effective au 1er janvier prochain. En concertation avec le secteur, elle prévoit la révision des normes d’agrément et plusieurs axes prioritaires. Un : l’ouverture des maisons de repos sur leurs quartiers d’implantation, notamment via des projets communs, intergénérationnels et culturels, par exemple avec des écoles ou le secteur associatif.
Deux : la vivacité de la vie communautaire, avec une redynamisation des conseils de participation. Trois : une attention particulière portée à l’alimentation, afin de lutter contre des problèmes comme la dénutrition de certains aînés et d’être en lien avec nos stratégies Good Food et d’alimentation durable.
Moyens supplémentaires
Ces objectifs nécessiteront notamment de désigner un « coordinateur de la vie communautaire » au sein des maisons de repos. Dans le même temps, la Région injectera une quinzaine de millions d’euros supplémentaires pour leur permettre de disposer de plus de personnel : ergothérapeutes, kinés, logopèdes, etc.
La Région injectera une quinzaine de millions d’euros supplémentaires pour leur permettre de disposer de plus de personnel : ergothérapeutes, kinés, logopèdes, etc.
En matière de contrôle des institutions, une dizaine d’équivalents temps plein ont déjà été engagés depuis le 1er janvier dernier, auxquels s’en ajouteront d’autres dans les prochains mois. Mentionnons aussi la hausse de près de 10 % du contingent des aides à domicile, ce qui représente 90.000 heures de prestations supplémentaires durant cette seule législature.